Analyse sectorielle – Tendances relatives à la viande au Japon
Juin 2020
Sommaire
Avec une population de 127 millions d'habitants, le Japon est une nation insulaire située dans l'océan Pacifique qui comprend des villes denses et des parcs nationaux montagneux. La population japonaise est traditionnellement consommatrice de produits de la mer, mais la consommation de viande a augmenté progressivement au cours des dernières années, en particulier chez les jeunes générations.
Malgré le déclin et le vieillissement rapide de la population du Japon, l'industrie de la production de viande devrait connaître une croissance des ventes, et ce, en raison de l'occidentalisation constante du régime alimentaire japonais. On prévoit que les jeunes Japonais continueront à consommer de la viande régulièrement et qu'ils auront une alimentation de plus en plus moderne et de moins en moins traditionnelle. La pénurie prévue de poisson et de fruits de mer entraînera une hausse des prix de ces produits au cours de la période de prévision (de 2020 à 2021), ce qui pourrait inciter les consommateurs à remplacer le poisson par la viande. Les générations plus âgées ont tendance à continuer de manger de la viande en vieillissant. Les autres raisons de la baisse de consommation des produits de la mer sont le manque de connaissances et de compétences des jeunes générations quand vient le temps de cuisiner les fruits de mer à la maison, ainsi que la différence de prix entre la viande et les produits de la mer.
En 2019, en termes de valeur des ventes au détail, les trois principales catégories de viande consommées étaient le porc (10,9 G$ US), le poulet (7,9 G$ US) et le bœuf (5,5 G$ US). Le Japon était classé deuxième importateur de viande au monde (10,8 G$ US) après la Chine (18,8 G$ US).
Le Canada était le troisième fournisseur de viande du Japon en 2019, avec des exportations de 1,5 G$ US, soit 13,7 % de l'approvisionnement mondial total en viande (10,8 G$ US) vers le Japon. La viande fournie au Japon par le Canada a affiché un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 14,1 % entre 2015 et 2019.
En 2019, les exportations de viande du Canada vers l'étranger étaient de 5,6 G$ US. Le Japon représentait le deuxième plus grand marché du Canada (1,3 G$ US, soit 23,4 % des parts de marché), après les États-Unis (2,6 G$ US, soit 46,7 % des parts de marché). Au cours des deux dernières années (2018 et 2019), le Japon était la deuxième plus importante destination pour le porc canadien.
Marché de la viande au Japon
Le Japon est un pays insulaire entouré d'océans, et il est bien connu pour sa consommation de poisson et de fruits de mer. Bien que la consommation de viande ait été considérée auparavant comme défavorable au maintien d'une bonne santé, les consommateurs japonais en sont venus à accepter l'idée qu'un apport élevé en protéines est important, et que la viande représente une excellente source de protéines, de fer, de vitamines et d'acides aminés. Les Japonais consomment de plus en plus de viande, et on s'attend à ce que cette tendance se poursuive.
Il est relativement moins coûteux d'importer certains produits, comme le bœuf, que de s'approvisionner au pays. La demande envers le bœuf et le veau a ainsi augmenté. En 2019, le bœuf et le veau ont enregistré une robuste croissance en termes de volume total, entraînée par le déclin du prix unitaire moyen dans la catégorie. Ce prix le moins cher était en partie attribuable à la signature de l'Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP) le 30 décembre 2018, qui a entraîné une réduction des tarifs sur le bœuf importé des pays du PTPGP par le Japon. La viande devrait connaître au cours de la période de prévision une croissance plus lente que celle de la période examinée en termes de volume total. Cela découle en partie de facteurs démographiques, la population totale du Japon étant décroissanteNote de bas de page 1.
Malgré le déclin et le vieillissement rapide de la population du Japon, l'industrie de la production de viande devrait connaître une croissance des ventes en raison de l'occidentalisation constante du régime alimentaire japonais. Plus particulièrement, on croit que les jeunes consommateurs japonais continueront à consommer de la viande et qu'ils auront une alimentation de plus en plus moderne et de moins en moins traditionnelle. La pénurie prévue de poisson et de fruits de mer entraînera une hausse des prix de ces produits au cours de la période de prévision (de 2020 à 2021), ce qui pourrait inciter les consommateurs à remplacer le poisson par la viande. En plus des jeunes générations, les générations plus âgées ont tendance à continuer de manger de la viande en vieillissant. Les autres raisons du déclin de la consommation de produits de la mer sont le manque de connaissances et de compétences des générations plus jeunes pour cuisiner ces produits à la maison, ainsi que l'écart de prix entre la viande et les produits de la mer.
En 2019, la valeur totale des ventes au détail a atteint 172,9 G$ US. Entre 2016 et 2019, les deux plus importantes catégories d'aliments vendus au détail étaient les produits de boulangerie et les céréales (24,7 G$ US en 2019) et la viande (24,4 G$ US). Ces produits ont connu une croissance respective de 1,6 % et 1,3 % au cours des quatre dernières années. En 2019, les produits de boulangerie et les céréales représentaient une part du marché de 14,3 %, tandis que la viande représentait une part du marché de 14,1 %. Ensemble, ces deux catégories de produits occupaient presque un tiers du marché total au Japon. Les produits de la mer représentaient 5,5 % des parts du marché en 2019. Les consommateurs japonais ont alors dépensé presque trois fois plus pour de la viande que pour des produits de la mer.
Catégorie | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | TCAC* % 2016-2019 | Parts de marché en 2019 (%) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total | 160 710,4 | 164 760,1 | 168 576,8 | 172 861,0 | 1,8 | 100 |
Produits de boulangerie et céréales | 23 216,4 | 23 635,5 | 24 135,7 | 24 742,4 | 1,6 | 14,3 |
Viandes | 23 228,0 | 23 722,9 | 24 002,5 | 24 423,8 | 1,3 | 14,1 |
Produits laitiers et à base de soya | 17 704,0 | 18 566,7 | 19 389,8 | 20 259,3 | 3,4 | 11,7 |
Repas préparés | 17 873,3 | 18 530,0 | 19 065,6 | 19 750,3 | 2,5 | 11,4 |
Assaisonnements, vinaigrettes et sauces | 14 673,2 | 15 046,4 | 15 479,7 | 15 943,6 | 2,1 | 9,2 |
Autres aliments séchés | 14 593,6 | 14 486,7 | 14 270,7 | 14 119,5 | −0,8 | 8,2 |
Produits de la mer | 8 334,4 | 8 704,1 | 9 116,0 | 9 584,4 | 4,8 | 5,5 |
Collations salées | 8 391,4 | 8 677,3 | 8 956,4 | 9 121,7 | 2,1 | 5,3 |
Confiseries | 7 620,4 | 7 669,5 | 7 770,6 | 7 883,7 | 0,9 | 4,6 |
Pâtes et nouilles | 6 030,4 | 6 182,7 | 6 380,9 | 6 536,5 | 2,0 | 3,8 |
Crème glacée | 4 657,4 | 4 752,4 | 4 848,0 | 4 917,1 | 1,4 | 2,8 |
Collations salées et charcuterie | 4 301,8 | 4 371,4 | 4 466,7 | 4 567,7 | 1,5 | 2,6 |
Huiles et matières grasses | 3 121,2 | 3 190,2 | 3 260,0 | 3 332,7 | 1,7 | 1,9 |
Autres aliments surgelés | 2 564,6 | 2 677,2 | 2 726,0 | 2 801,9 | 2,2 | 1,6 |
Soupes | 2 137,9 | 2 239,9 | 2 361,5 | 2 484,9 | 3,8 | 1,4 |
Sirops et tartinades | 1 112,2 | 1 122,2 | 1 137,5 | 1 155,1 | 1,0 | 0,7 |
Autres aliments en conserve | 958,0 | 984,3 | 998,2 | 1 015,6 | 1,5 | 0,6 |
Substituts de viande | 192,2 | 201,0 | 211,1 | 220,9 | 3,5 | 0,1 |
Source : GlobalData, 2020 *TCAC : Taux de croissance annuel composé Remarque : Les aliments vendus au détail excluent ici les ventes du secteur de la restauration. |
En 2019, en termes de valeur des ventes au détail, les trois principales catégories de viande étaient le porc (10,9 G$ US), le poulet (7,9 G$ US) et le bœuf (5,5 G$ US). Le porc a connu un TCAC de 1,3 %, le poulet, un TCAC de 2,7 % et le bœuf, un TCAC de 1,0 % entre 2016 et 2019.
Viande | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | TCAC* % 2016-2019 |
---|---|---|---|---|---|
Porc | 10 518,2 | 10 668,9 | 10 783,4 | 10 934,8 | 1,3 |
Poulet | 7 343,7 | 7 622,1 | 7 741,8 | 7 952,2 | 2,7 |
Bœuf | 5 305,1 | 5 370,6 | 5 414,8 | 5 472,8 | 1,0 |
Agneau | 145,1 | 146,5 | 148,1 | 150,1 | 1,1 |
Dindon | 113,2 | 116,4 | 118,4 | 121,2 | 2,3 |
Autre | 21,5 | 22,0 | 22,3 | 22,8 | 1,9 |
Source : GlobalData, 2020 *TCAC : Taux de croissance annuel composé |
En 2019, en termes de volumes des ventes au détail, les trois principales catégories de viande étaient le poulet (525,2 millions de kilogrammes), le porc (485,7 millions de kilogrammes) et le bœuf (277,0 millions de kilogrammes). Comme le poulet est moins cher que le porc, il a surpassé le porc en termes de volume des ventes au détail. En outre, le poulet est considéré comme un choix santé faible en gras par rapport au bœuf et au porc, et sa consommation a connu une augmentation au cours des dix dernières années.
Viande | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | TCAC* % 2016-2019 |
---|---|---|---|---|---|
Poulet | 502,8 | 512,4 | 518,1 | 525,2 | 1,5 |
Porc | 476,8 | 480,7 | 483,4 | 485,7 | 0,6 |
Bœuf | 276,4 | 276,7 | 277,2 | 277,0 | 0,1 |
Dindon | 12,9 | 13,1 | 13,3 | 13,5 | 1,5 |
Agneau | 5,9 | 6,0 | 6,1 | 6,1 | 0,5 |
Autre | 2,5 | 2,6 | 2,6 | 2,6 | 1,1 |
Source : GlobalData, 2020 *TCAC : Taux de croissance annuel composé |
Précisions sur les ventes au détail de porc, de poulet et de bœuf
Porc
Le porc frais était le plus gros vendeur en termes de valeur des ventes au détail (6,1 G$ US en 2019) et de volume (299,7 millions de kilogrammes) au cours des quatre dernières années (2016-2019), pour une croissance du TCAC de 0,9 % et de 0,4 %, respectivement. Le poulet cru emballé réfrigéré arrivait en second, avec des ventes de 1,8 G$ US et de 78,5 millions de kilogrammes en 2019.
Catégorie du porc | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | TCAC* % 2016-2019 |
---|---|---|---|---|---|
Viande fraîche (au comptoir) | 5 896,8 | 5 938,9 | 5 978,5 | 6 054,9 | 0,9 |
Viande crue réfrigérée emballée - pièces entières | 1 672,9 | 1 726,8 | 1 769,9 | 1 805,2 | 2,6 |
Viande crue réfrigérée emballée - pièces entières | 1 479,8 | 1 508,5 | 1 524,6 | 1 545,2 | 1,5 |
Viande cuite - au comptoir | 607,2 | 615,0 | 619,2 | 626,6 | 1,1 |
Viande conservée à température ambiante | 288,7 | 296,1 | 299,4 | 302,2 | 1,5 |
Viande surgelée | 292,5 | 294,7 | 298,1 | 300,5 | 0,9 |
Viande cuite - emballée | 182,1 | 189,3 | 192,9 | 198,1 | 2,8 |
Autre | 98,20 | 99,70 | 100,70 | 102,10 | 0,01 |
Total | 10 518,2 | 10 668,9 | 10 783,4 | 10 934,8 | 1,3 |
Source : GlobalData, 2020 *TCAC : Taux de croissance annuel composé |
Catégorie du porc | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | TCAC* % 2016-2019 |
---|---|---|---|---|---|
Viande fraîche (au comptoir) | 296,1 | 297,4 | 298,6 | 299,7 | 0,4 |
Viande crue réfrigérée emballée - pièces entières | 74,3 | 76,6 | 77,5 | 78,5 | 1,8 |
Viande crue réfrigérée emballée - transformée | 49,5 | 49,4 | 49,6 | 49,5 | 0,0 |
Viande cuite - emballée | 23,8 | 24,5 | 24,9 | 25,2 | 2,0 |
Viande surgelée | 14,3 | 14,1 | 14,1 | 14,0 | −0,5 |
Viande cuite - au comptoir | 12,7 | 12,7 | 12,7 | 12,7 | 0,0 |
Viande conservée à température ambiante | 6,0 | 6,0 | 6,0 | 6,0 | 0,0 |
Total | 476,8 | 480,7 | 483,4 | 485,7 | 0,6 |
Source : GlobalData, 2020 *TCAC : Taux de croissance annuel composé |
Poulet
Le poulet frais était la catégorie la plus importante en termes de valeur (4,5 G$ US en 2019) et de volume (388,2 millions de kilogrammes en 2019) au cours des quatre dernières années (2016-2019), pour une croissance du TCAC de 1,5 % et de 1,0 %, respectivement. Le poulet transformé réfrigéré arrivait en second, avec des ventes de 1,1 G$ US et de 38,8 millions de kilogrammes en 2019.
Catégorie du poulet | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | TCAC* % 2016-2019 |
---|---|---|---|---|---|
Viande fraîche (au comptoir) | 4 323,1 | 4 371,1 | 4 444,0 | 4 521,7 | 1,5 |
Viande crue réfrigérée emballée - transformée | 935,1 | 1 027,1 | 1 038,2 | 1 084,4 | 5,1 |
Viande cuite - au comptoir | 709,2 | 741,1 | 746,2 | 765,3 | 2,6 |
Viande surgelée | 525,3 | 601,6 | 610,9 | 648,1 | 7,3 |
Viande crue réfrigérée emballée - pièces entières | 351,0 | 362,5 | 373,5 | 386,5 | 3,3 |
Viande cuite - emballée | 278,7 | 284,1 | 291,2 | 305,0 | 3,1 |
Viande conservée à température ambiante[1] | 152,8 | 163,6 | 165,5 | 167,0 | 3,0 |
Autre | 68,6 | 71,1 | 72,3 | 74,2 | 2,0 |
Total | 7 343,7 | 7 622,1 | 7 741,8 | 7 952,2 | 2,7 |
Source : GlobalData, 2020 *TCAC : Taux de croissance annuel composé 1 : produit de longue conservation entreposé de façon sécuritaire à la température ambiante dans un contenant scellé. |
Catégorie du poulet | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | TCAC* % 2016-2019 |
---|---|---|---|---|---|
Viande fraîche (au comptoir) | 376,4 | 380,2 | 384,4 | 388,2 | 1,0 |
Viande crue réfrigérée emballée - transformée | 35,3 | 37,7 | 37,8 | 38,8 | 3,3 |
Viande crue réfrigérée emballée - pièces entières | 31,6 | 32,0 | 32,7 | 33,3 | 1,8 |
Viande surgelée | 18,2 | 20,2 | 20,3 | 21,1 | 5,0 |
Viande cuite - emballée | 17,7 | 17,9 | 18,3 | 18,9 | 2,2 |
Viande cuite - au comptoir | 16,0 | 16,5 | 16,5 | 16,8 | 1,5 |
Viande conservée à température ambiante | 7,7 | 8,0 | 8,1 | 8,1 | 1,8 |
Total | 502,8 | 512,4 | 518,1 | 525,2 | 1,5 |
Source : GlobalData, 2020 *TCAC : Taux de croissance annuel composé |
Bœuf
Le bœuf frais était le plus gros vendeur en termes de ventes au détail (2,6 G$ US en 2019) et de volume (156,7 millions de kilogrammes) au cours des quatre dernières années (2016-2019), pour une croissance du TCAC de 0,3 % et de - 0,2 %, respectivement. Le bœuf cru emballé réfrigéré arrivait en deuxième, avec des ventes de 1,5 G$ US et de 76,3 millions de kilogrammes en 2019.
Catégorie du bœuf | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | TCAC* % 2016-2019 |
---|---|---|---|---|---|
Viande fraîche (au comptoir) | 2 597,8 | 2 600,2 | 2 607,4 | 2 623,8 | 0,3 |
Viande crue réfrigérée emballée - pièces entières | 1 438,3 | 1 470,3 | 1 494,2 | 1 514,8 | 1,7 |
Viande crue réfrigérée emballée - transformée | 599,7 | 618,3 | 623,4 | 635,0 | 1,9 |
Viande cuite - emballée | 245,5 | 248,2 | 251,3 | 254,4 | 1,2 |
Viande cuite - au comptoir | 140,8 | 142,6 | 143,6 | 145,7 | 1,1 |
Viande surgelée | 120,9 | 125,6 | 127,6 | 130,2 | 2,5 |
Viande conservée à température ambiante | 112,6 | 115,4 | 116,7 | 117,8 | 1,5 |
Autre | 49,50 | 50,10 | 50,50 | 51,10 | 1,1 |
Total | 5 305,1 | 5 370,6 | 5 414,8 | 5 472,8 | 1,0 |
Source : GlobalData, 2020 *TCAC : Taux de croissance annuel composé |
Catégorie du bœuf | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | TCAC* % 2016-2019 |
---|---|---|---|---|---|
Viande fraîche (au comptoir) | 157,5 | 157,4 | 156,9 | 156,7 | −0,2 |
Viande crue réfrigérée emballée - pièces entières | 75,8 | 75,8 | 76,5 | 76,3 | 0,2 |
Viande crue réfrigérée emballée - pièces entières | 14,7 | 15,0 | 15,1 | 15,2 | 0,9 |
Viande cuite - emballée | 11,0 | 11,0 | 11,1 | 11,1 | 0,3 |
Viande surgelée | 7,6 | 7,8 | 7,8 | 7,9 | 1,3 |
Viande cuite - au comptoir | 6,5 | 6,5 | 6,5 | 6,5 | 0,2 |
Viande conservée à température ambiante | 3,2 | 3,3 | 3,3 | 3,3 | 0,7 |
Total | 276,4 | 276,7 | 277,2 | 277,0 | 0,1 |
Source : GlobalData, 2020 *TCAC : Taux de croissance annuel composé |
La consommation de porc, de poulet, de bœuf, de dinde et d'agneau des Japonais a augmenté. En moyenne, chaque personne a consommé environ 90 grammes de viande chaque jour en 2018Note de bas de page 2, ce qui correspond à plus de 30 kilogrammes par année. En 2019, les dépenses par personne pour la viande étaient de 304,7 $ US, par rapport à 300,1 $ US en 2018.
Catégorie | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | TCAC* % 2016-2019 |
---|---|---|---|---|---|---|
Viande | 292,2 | 296,5 | 297,4 | 300,1 | 304,7 | 1,1 |
Source : Statista, 2020 *TCAC : Taux de croissance annuel composé |
Sommaire du marché de la viande au Japon
En 2019, le Japon était classé deuxième plus grand importateur de viande au monde (10,8 G$ US), après la Chine (18,8 G$ US). À titre de fournisseur, la Chine a enregistré un TCAC de 29,0 %, le plus élevé; elle était suivie par la Corée du Sud (9,2 %), l'Allemagne (6,2 %) et le Japon (6,0 %) entre 2015 et 2019. Le Canada était le 14e importateur de viande en 2019; il a connu une croissance négative avec un TCAC de - 4,9 %, pour des importations passant de 2,2 G$ US en 2015 à 1,8 G$ US en 2019
Pays | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | TCAC* % 2015-2019 |
---|---|---|---|---|---|---|
Total | 108,3 | 108,9 | 116,8 | 120,0 | 114,7 | 1,5 |
Chine | 6,8 | 10,3 | 9,5 | 11,0 | 18,8 | 29,0 |
Japon | 8,6 | 9,1 | 10,1 | 10,4 | 10,8 | 6,0 |
États-Unis | 9,4 | 7,9 | 8,2 | 8,4 | 8,8 | −1,6 |
Allemagne | 6,7 | 7,0 | 7,7 | 8,0 | 7,0 | 6,2 |
Hong Kong | 5,3 | 5,8 | 6,6 | 6,4 | 5,4 | 0,5 |
Royaume-Uni | 5,9 | 5,5 | 5,5 | 5,9 | 5,4 | −2,1 |
Corée du Sud | 3,7 | 3,9 | 4,4 | 5,1 | 5,2 | 9,2 |
France | 4,8 | 4,6 | 4,9 | 5,1 | 4,9 | 0,5 |
Italie | 4,9 | 4,7 | 5,1 | 5,2 | 4,3 | 1,5 |
Pays-Bas | 4,7 | 4,5 | 4,9 | 5,1 | 4,2 | 3,1 |
Canada (14e) | 2,2 | 2,0 | 2,0 | 1,9 | 1,8 | −4,9 |
Source : Global Trade Tracker, 2020 *TCAC : Taux de croissance annuel composé |
Au volume, le Japon était le deuxième importateur de viande (2,3 millions de tonnes) au monde en 2019, après la Chine (6,0 millions de tonnes). Les importations de viande par la Chine ont augmenté le plus rapidement en Chine, avec un TCAC de 22,0 % entre 2015 et 2019; le Japon suivait avec un TCAC de 4,4 %.
Pays | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | TCAC* % 2015-2019 |
---|---|---|---|---|---|---|
Total | 36,8 | 39,8 | 39,6 | 39,4 | 36,1 | −0,5 |
Chine | 2,7 | 4,5 | 3,9 | 4,1 | 6,0 | 22,0 |
Japon | 2,0 | 2,1 | 2,2 | 2,3 | 2,3 | 4,4 |
Mexique | 2,1 | 2,2 | 2,2 | 2,3 | 2,2 | 0,9 |
Allemagne | 2,4 | 2,4 | 2,4 | 2,4 | 2,2 | −2,8 |
Hong Kong | 2,0 | 2,4 | 2,4 | 2,2 | 2,0 | −0,4 |
États-Unis | 1,8 | 1,7 | 1,7 | 1,7 | 1,7 | −2,3 |
Royaume-Uni | 1,6 | 1,6 | 1,6 | 1,6 | 1,5 | −0,3 |
Pays-Bas | 1,4 | 1,6 | 1,6 | 1,6 | 1,4 | 0,9 |
Italie | 1,6 | 1,5 | 1,6 | 1,6 | 1,3 | −5,4 |
France | 1,4 | 1,3 | 1,3 | 1,3 | 1,3 | −1,8 |
Canada (18e) | 0,53 | 0,51 | 0,49 | 0,49 | 0,48 | −2,5 |
Source : Global Trade Tracker, 2020 *TCAC : Taux de croissance annuel composé |
Parmi les dix principaux fournisseurs de viande au Japon en termes de valeur, le Canada était le troisième fournisseur en 2019, exportant pour 1,5 G$ US, soit 13,7 % de l'approvisionnement mondial total en viande (10,8 G$ US) vers le Japon. L'approvisionnement du Japon en viande canadienne a affiché un TCAC de 14,1 % entre 2015 et 2019.
Pays | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | TCAC* % 2015-2019 |
---|---|---|---|---|---|---|
Monde entier | 8 594,2 | 9 137,2 | 10 093,7 | 10 401,2 | 10 842,7 | 6,0 |
États-Unis | 2 598,6 | 2 856,3 | 3 213,2 | 3 372,8 | 3 280,6 | 6,0 |
Australie | 1 838,4 | 1 729,5 | 1 827,5 | 2 001,7 | 2 004,2 | 2,2 |
Canada | 874,2 | 1 043,5 | 1 212,4 | 1 281,1 | 1 481,0 | 14,1 |
Brésil | 996,9 | 783,1 | 921,7 | 770,9 | 891,3 | −2,8 |
Espagne | 340,8 | 447,2 | 524,6 | 555,5 | 615,5 | 15,9 |
Mexique | 396,0 | 421,5 | 470,3 | 510,4 | 589,1 | 10,4 |
Danemark | 478,6 | 573,7 | 540,1 | 515,3 | 539,2 | 3,0 |
Thaïlande | 275,4 | 302,5 | 397,9 | 410,8 | 361,5 | 7,0 |
Nouvelle-Zélande | 177,0 | 190,6 | 195,2 | 201,3 | 218,8 | 5,4 |
Pays-Bas | 87,1 | 122,3 | 126,6 | 146,4 | 169,0 | 18,0 |
Source : Global Trade Tracker, 2020 *TCAC : Taux de croissance annuel composé |
Parmi les dix principaux fournisseurs de viande au Japon en termes de volume, le Canada était le quatrième fournisseur en 2019, exportant 318 471 tonnes, soit 13,7 % de l'approvisionnement total en viande au monde, vers le Japon. L'approvisionnement du Japon en viande canadienne a augmenté, avec un TCAC de 11,0 % entre 2015 et 2019.
Pays | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | TCAC* % 2015-2019 |
---|---|---|---|---|---|---|
Monde entier | 1 966 216 | 2 080 801 | 2 247 737 | 2 282 075 | 2 332 431 | 4,4 |
États-Unis | 497 162 | 533 518 | 589 545 | 592 053 | 568 418 | 3,4 |
Brésil | 412 059 | 417 845 | 418 605 | 403 795 | 427 557 | 0,9 |
Australie | 324 714 | 307 337 | 320 948 | 347 566 | 330 950 | 0,5 |
Canada | 209 417 | 229 317 | 273 282 | 282 539 | 318 471 | 11,0 |
Espagne | 76 218 | 91 530 | 110 232 | 116 110 | 127 667 | 13,8 |
Thaïlande | 93 941 | 112 159 | 130 646 | 143 172 | 125 150 | 7,4 |
Mexique | 85 148 | 87 167 | 101 495 | 107 035 | 123 297 | 9,7 |
Danemark | 110 901 | 119 630 | 115 874 | 110 016 | 110 875 | 0,0 |
Pays-Bas | 21 239 | 26 378 | 27 936 | 31 833 | 35 993 | 14,1 |
Nouvelle-Zélande | 26 989 | 27 767 | 28 590 | 27 377 | 30 888 | 3,4 |
Source : Global Trade Tracker, 2020 *TCAC : Taux de croissance annuel composé |
En 2019, Le Canada a exporté pour 5,6 G$ US de viande dans le monde. Le Japon représentait le deuxième marché du Canada (1,3 G$ US, soit 23,4 % des parts de marché) après les États-Unis (2,6 G$ US, soit 46,7 % des parts de marché). Le TCAC pour le Japon était de 13,4 %, tandis que les États-Unis enregistraient un faible TCAC de 1,7 % entre 2015 et 2019.
Pays | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | TCAC* % 2015-2019 | Parts de marché en 2019 (%) |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Monde entier | 4 583,8 | 4 699,8 | 5 012,2 | 5 103,3 | 5 619,3 | 5,2 | 100 |
États-Unis | 2 453,5 | 2 418,8 | 2 457,9 | 2 493,2 | 2 627,0 | 1,7 | 46,7 |
Japon | 794,5 | 910,9 | 1 055,2 | 1 128,6 | 1 315,6 | 13,4 | 23,4 |
Chine | 369,8 | 489,2 | 492,6 | 459,0 | 526,5 | 9,2 | 9,4 |
Mexique | 269,6 | 230,5 | 238,8 | 279,9 | 308,5 | 3,4 | 5,5 |
Corée du Sud | 81,5 | 122,6 | 125,8 | 145,8 | 160,7 | 18,5 | 2,9 |
Hong Kong | 113,7 | 149,9 | 146,9 | 150,9 | 145,1 | 6,3 | 2,6 |
Taïwan | 69,8 | 49,7 | 110,8 | 99,6 | 115,3 | 13,4 | 2,1 |
Philippines | 56,2 | 57,6 | 99,1 | 102,2 | 110,1 | 18,3 | 2,0 |
Vietnam | 4,7 | 3,7 | 6,9 | 8,3 | 27,2 | 54,8 | 0,5 |
Australie | 70,7 | 50,9 | 46,1 | 34,1 | 27,0 | −21,4 | 0,5 |
Source : Global Trade Tracker, 2020 *TCAC : Taux de croissance annuel composé |
Au cours des deux dernières années (2018 et 2019), le Japon a surpassé les États-Unis et est devenu la principale destination pour les exportations de porc canadien (1,1 G$ US). La Chine a enregistré un TCAC de 26,7 %, le plus élevé, tandis que la Japon a obtenu un TCAC de 9,4 % entre 2015 et 2019.
Pays | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | TCAC* % 2015-2019 |
---|---|---|---|---|---|---|
Monde entire | 2 689,7 | 2 887,5 | 3 093,8 | 2 968,1 | 3 184,8 | 4,3 |
Japon | 738,4 | 811,4 | 940,6 | 983,6 | 1 057,6 | 9,4 |
États-Unis | 1176,7 | 1123,8 | 1112,4 | 973,3 | 936,4 | −5,6 |
Chine | 174,0 | 444,1 | 427,2 | 384,4 | 449,0 | 26,7 |
Mexique | 147,2 | 147,7 | 150,4 | 193,7 | 212,5 | 9,6 |
Corée du Sud | 78,2 | 89,2 | 102,7 | 122,5 | 128,5 | 13,2 |
Philippines | 45,2 | 42,6 | 72,3 | 78,3 | 89,0 | 18,5 |
Taïwan | 55,2 | 33,8 | 75,1 | 66,1 | 81,8 | 10,3 |
Australie | 71,2 | 51,2 | 46,7 | 34,6 | 27,7 | −21,0 |
Nouvelle-Zélande | 23,2 | 20,3 | 26,0 | 24,3 | 26,7 | 3,6 |
Hong Kong | 35,9 | 19,1 | 15,3 | 12,8 | 23,5 | −10,1 |
Source : Global Trade Tracker, 2020 *TCAC : Taux de croissance annuel composé |
Les exportations de bœuf canadien vers l'étranger ont augmenté, avec un TCAC de 8,6 % entre 2015 et 2019. En 2019, le Japon était la deuxième destination pour les exportations de bœuf du Canada, pour une valeur de 267,1 M$ US et un TCAC de 38,3 % entre 2015 et 2019. Bien que le Vietnam ait obtenu le TCAC le plus élevé (203,5 %) au cours des cinq dernières années, la valeur de ses exportations (6,1 M$ US) est restée beaucoup plus basse que celle des exportations de bœuf du Canada vers les États-Unis et le Japon.
Pays | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | TCAC* % 2015-2019 |
---|---|---|---|---|---|---|
Monde entier | 1 753,9 | 1 726,6 | 1 869,6 | 2 131,3 | 2 437,7 | 8,6 |
États-Unis | 1 236,7 | 1 277,7 | 1 379,6 | 1 574,8 | 1 766,5 | 9,3 |
Japon | 73,0 | 109,0 | 124,0 | 165,1 | 267,1 | 38,3 |
Hong Kong | 69,8 | 121,9 | 123,1 | 134,8 | 118,3 | 14,1 |
Mexique | 122,3 | 82,8 | 88,5 | 86,6 | 96,5 | −5,7 |
Chine | 195,6 | 45,5 | 65,0 | 74,4 | 78,2 | −20,5 |
Corée du Sud | 3,3 | 33,6 | 23,1 | 23,2 | 32,3 | 76,4 |
Taïwan | 1,2 |
4,2 | 20,3 | 17,9 | 16,4 | 92,5 |
Royaume-Uni | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 7,2 | 15,3 | 111,0 |
Arabie saoudite | 17,3 | 17,9 | 6,9 | 2,6 | 6,6 | −21,4 |
Vietnam | 0,1 | 1,3 | 3,0 | 5,0 | 6,1 | 203,5 |
Source : Global Trade Tracker, 2020 *TCAC : Taux de croissance annuel composé |
Les exportations totales de viande du Canada vers le Japon en 2019 représentaient 1,3 G$ US. De ce montant, la viande porcine, fraîche, réfrigérée ou congelée, représentait 972,5 M$ US, tandis que la viande bovine congelée représentait 117,3 M$ US. Les principaux produits de viande sont surtout le porc et le bœuf, ainsi que leurs abats. Entre 2015 et 2019, la viande bovine, fraîche ou réfrigérée, a enregistré le TCAC le plus élevé (61,9 %), suivie par la viande bovine congelée, avec un TCAC de 42,9 %.
Code SH | Description | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | TCAC* % 2015-2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
02 | Viande - Total | 794,5 | 910,9 | 1 055,2 | 1 128,6 | 1 315,6 | 13,4 |
0203 | Viande porcine fraîche, réfrigérée ou congelée | 669,4 | 735,2 | 860,2 | 887,9 | 972,5 | 9,8 |
0202 | Viande bovine congelée | 28,2 | 35,5 | 53,9 | 75,9 | 117,3 | 42,9 |
0201 | Viande bovine fraîche ou réfrigérée | 13,8 | 18,3 | 21,2 | 42,9 | 95,1 | 61,9 |
0206 | Abats comestibles de bovins, de porc, de mouton, de chèvre, de cheval, d'âne, de mule ou de bardot, frais, réfrigérés ou congelés | 41,4 | 65,2 | 61,3 | 59,1 | 64,8 | 11,9 |
0209 | Lard sans part maigre et gras de volaille, non fondus ni autrement extraits, frais, réfrigérés, congelés, salés, en saumure, déshydratés ou fumés | 18,8 | 32,8 | 33,7 | 39,7 | 42,6 | 22,8 |
0205 | Viande de cheval, d'âne, de mule ou de bardot, fraîche, réfrigérée ou congelée | 21,9 | 23,4 | 20,9 | 22,2 | 22,7 | 0,9 |
0210 | Viande et abats comestibles, salés, en saumure, séchés ou fumés, y compris les farines et les poudres | 0,69 | 0,25 | 0,46 | 0,38 | 0,51 | −7,2 |
0207 | Viande et abats comestibles de volailles de l'espèce Gallus domesticus, de canard, d'oie, de dindon et de pintade, frais, réfrigérés ou congelés | 0,42 | 0,29 | 3,56 | 0,47 | 0,05 | −41,8 |
Source : Global Trade Tracker, 2018 *TCAC : Taux de croissance annuel composé |
En 2019, le Canada a exporté 301 779 tonnes de viande vers le Japon. De ce total, la viande porcine fraîche, réfrigérée ou congelée comptait pour 73,3 % (221 252 tonnes). Les importations de viande bovine fraîche et réfrigérée ont connu un TCAC de 61,6 %, le plus élevé, entre 2015 et 2019; la viande bovine congelée suivait avec un TCAC de 41,3 %.
Code SH | Description | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | TCAC* % 2015-2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
02 | Viande - Total | 221 748 | 231 949 | 268 815 | 283 853 | 301 779 | 8,0 |
0203 | Viande porcine fraîche, réfrigérée ou congelée | 179 840 | 179 505 | 209 422 | 217 945 | 221 252 | 5,3 |
0202 | Viande bovine congelée | 7 599 | 11 279 | 16 780 | 20 312 | 30 333 | 41,3 |
0209 | Lard de porc frais, réfrigéré, congelé, salé, en saumure, séché ou fumé | 18 780 | 23 442 | 24 130 | 25 424 | 24 159 | 6,5 |
0201 | Viande bovine fraîche ou réfrigérée | 1 931 | 2 648 | 3 532 | 6 265 | 13 158 | 61,6 |
0206 | Abats comestibles de bovins, de porc, de mouton, de chèvre, de cheval, d'âne, de mule ou de bardot, frais, réfrigérés ou congelés | 9 569 | 11 208 | 11 843 | 11 311 | 10 291 | 1,8 |
0205 | Viande de cheval, d'âne, de mule ou de bardot, fraîche, réfrigérée ou congelée | 3 658 | 3 714 | 2 601 | 2 383 | 2 444 | −9,6 |
0210 | Viande et abats comestibles, salés, en saumure, séchés ou fumés, y compris les farines et les poudres | 229 | 39 | 73 | 90 | 107 | −17,3 |
0207 | Viande et abats comestibles de volailles de l'espèce Gallus domesticus, de canard, d'oie, de dindon et de pintade, frais, réfrigérés ou congelés | 142 | 114 | 434 | 124 | 35 | −29,5 |
Source : Global Trade Tracker, 2018 *TCAC : Taux de croissance annuel composé |
Commerce électronique au Japon
Environ 90 % de la population japonaise est aujourd'hui connectée à Internet. Le Japon est le quatrième marché mondial en ce qui concerne les ventes en ligne, qui devraient atteindre 99,1 G$ US en 2020.
- On prévoit que les revenus auront un taux de croissance annuelle (TCAC 2020-2024) de 5,0 %, pour des ventes de 120,6 G$ US en 2024.
- Le plus important segment du marché est la mode, pour un marché de 38,3 G$ US en 2020.
- La pénétration des internautes est de 72,9 % en 2020; ce pourcentage devrait atteindre 76,6 % en 2024Note de bas de page 3.
- 2,64 % des ventes d'aliments, de boissons et d'alcools ont été réalisées en ligne en 2018Note de bas de page 4.
Selon un rapport du ministère de l'Économie du Japon, les trois principaux détaillants en ligne du Japon au cours des dernières années étaient Amazon Japan, Rakuten et Yahoo Japan.
Canaux de distribution de la viande au Japon
En 2018, les hypermarchés et les supermarchés étaient les plus grands canaux de distribution de viande, avec des ventes de 15,3 G$ US et une part de marché de 63,5 %; ils étaient suivis par les spécialistes en alimentation et en boissons (6,99 G$ US, soit 29,1 % des parts de marché) et les dépanneurs (1,4 G$ US, 6,0 % des parts de marché).
Il faut souligner que les détaillants en ligne représentaient le cinquième canal de distribution de la viande (125,2 M$ US, soit 0,5 % des parts de marché) et qu'ils ont enregistré un TCAC de 2,4 %, le plus élevé parmi tous les canaux de distribution de la viande entre 2015 et 2018.
Canal | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | TCAC* % 2015-2019 | Parts de marché en 2018 (%) |
---|---|---|---|---|---|---|
Hypermarchés et supermarchés | 14 582,2 | 14 651,7 | 15 032,2 | 15 252,8 | 1,5 | 63,5 |
Spécialistes en alimentation et en boissons | 6 818,3 | 6 837,0 | 6 921,9 | 6 992,5 | 0,8 | 29,1 |
Dépanneurs | 1 433,9 | 1 414,2 | 1 442,7 | 1 436,3 | 0,1 | 6,0 |
Libre-service de gros et club-entrepôts | 137,3 | 138,8 | 143,2 | 145,6 | 2,0 | 0,6 |
Détaillants en ligne | 116,6 | 117,9 | 123,1 | 125,2 | 2,4 | 0,5 |
Autres | 88,8 | 68,5 | 59,8 | 50,1 | −17,4 | 0,2 |
Total | 23 177,1 | 23 228,0 | 23 722,9 | 24 002,5 | 1,2 | 100,0 |
Source : GlobalData, 2020 *TCAC : Taux de croissance annuel composé Note : Données disponibles jusqu'en 2018. |
Débouchés pour le Canada
Les avantages de l'Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP)
Le PTPGP accorde pour les produits agricoles et agroalimentaires canadiens un accès préférentiel aux marchés d'exportation clés, notamment celui du Japon. Conformément à cette entente, les droits de douane seront éliminés ou réduits pour une vaste gamme d'exportations canadiennes du secteur agricole, notamment la viande, les céréales, les légumineuses, le sirop d'érable, les vins et spiritueux, les produits de la mer et d'autres produits agroalimentaires.
Le Japon a éliminé les droits de douane pour près de 32 % des lignes tarifaires sur les produits agricoles et agroalimentaires après l'entrée en vigueur du PTPGP le 30 décembre 2018. Un autre 9 % des lignes tarifaires accorderont un traitement tarifaire préférentiel par le biais de contingents permanents et de contingents propres au Canada. Les autres lignes tarifaires prévoient l'élimination ou la réduction des droits sur une période pouvant aller jusqu'à 20 ans, ou la réduction des tarifs contingentaires ou hors contingent. Consultez l'aperçu d'Affaires mondiales Canada sur le PTPGP et le secteur de l'agriculture et de l'agroalimentaire du Canada pour plus de détails.
En mai 2019, le Canada a également obtenu un accès élargi au marché japonais pour le bœuf issu de bétail âgé de plus de 30 mois. Selon les estimations de l'industrie, l'accès élargi annoncé pourrait encore faire augmenter les exportations de bœuf de 20 %.
L'une des premières étapes avant d'entrer sur le marché consiste à déterminer si la vente d'un produit est autorisée au Japon. Des restrictions liées à des préoccupations phytosanitaires ou à la salubrité des aliments peuvent en effet empêcher l'importation d'un produit. Les produits doivent respecter la réglementation japonaise concernant les ingrédients des aliments, en particulier les additifs alimentaires.
On recommande fortement aux exportateurs de travailler avec un agent d'importation local, un distributeur et l'utilisateur final pour s'assurer que leurs produits sont conformes à la réglementation du Japon et que tous les documents voulus aient été remplis. Pour de plus amples renseignements à ce sujet, veuillez consulter les ressources suivantes : Exportations d'aliments (Agence canadienne d'inspection des aliments), Guide pas-à-pas de l'exportation (Service des délégués commerciaux du Canada) et Standards and Regulations (Japan External Trade Organization - en anglais et en japonais seulement).
Les exportateurs doivent également déterminer la classification d'importation et le taux tarifaire des produits. L'outil Info-tarif Canada peut aussi aider les exportateurs à déterminer les tarifs applicables à des produits et à des pays précis avec lesquels le Canada a une entente de libre-échange. En outre, les douanes japonaises ont un site Web (en anglais seulement) dans lequel les importateurs et les parties connexes peuvent s'informer des règles sur les classifications tarifaires.
FOODEX JAPAN est le plus important salon professionnel alimentaire en Asie, et cette exposition est un événement annuel important pour les exportateurs canadiens, car elle attire des acheteurs majeurs du Japon et de l'Asie. En 2019, elle a attiré 3 316 exposants de 94 pays et régions et 85 000 visiteurs (source : Japan Management Association).
FOODEX est l'un des principaux salons professionnels d'Agriculture et Agroalimentaire Canada, avec des kiosques personnalisables clés en main et un accès simplifié au soutien financier offert par le Programme du pavillon du Canada.
Ce programme a été conçu pour rembourser une partie des dépenses admissibles afin d'aider les petites et moyennes entreprises (PME) à joindre les marchés d'exportation et à réaliser des projets de marketing stratégique, comme la participation aux salons professionnels ou aux missions commerciales dirigées par le gouvernement. Les PME canadiennes intéressées sont invitées à présenter une demande de financement.
Pour toute question concernant l'exportation de vos produits agricoles ou alimentaires ou pour obtenir de l'aide, communiquez avec nous à aafc.mas-sam.aac@canada.ca.
Conclusion
La croissance décrite dans le présent document s'explique surtout par l'internationalisation actuelle du régime alimentaire japonais, laquelle a fait augmenter la popularité de la viande par rapport au poisson, surtout auprès des jeunes Japonais. Les générations plus âgées ont également tendance à continuer à manger de la viande en vieillissant. Les autres raisons de la baisse de consommation des produits de la mer sont le manque de connaissances et de compétences des jeunes générations quand vient le temps de cuisiner les fruits de mer à la maison, ainsi que la différence de prix entre la viande et les fruits de mer.
Une pénurie dans l'approvisionnement en produits de la mer poussera très probablement les consommateurs japonais à favoriser la viande. La hausse de popularité des produits de la mer à l'échelle mondiale, surtout en Europe, en Amérique du Nord et en Chine, se poursuivra vraisemblablement au cours de la période de prévision, et ces produits seront touchés par une pénurie en raison de sources limitées pour ce type d'aliments. On constate également un mouvement vers une gestion durable des pêches pour protéger les ressources naturelles de l'océan. Il en résulte que le prix du poisson devrait augmenter et que de nombreux consommateurs choisiront plutôt la viande pour remplacer les produits de la mer.
En 2019, le Canada était le troisième fournisseur de viande du Japon, et il était le plus grand fournisseur de porc du Japon en 2018 et en 2019. Le Canada peut encore améliorer la situation en faisant compétition aux deux principaux fournisseurs de viande que sont les États-Unis et l'Australie.
Pour de plus amples renseignements
Les délégués commerciaux internationaux peuvent fournir à l'industrie canadienne une expertise de terrain concernant les potentiels de marché, les conditions actuelles et les contacts d'affaires locaux, et sont un excellent point de contact pour obtenir des conseils à l'exportation.
Pour obtenir d'autres renseignements sur ce marché et d'autres marchés, consultez la liste complète des analyses des marchés mondiaux à partir de la page Renseignements sur les marchés internationaux de l'agroalimentaire.
Pour de plus amples renseignements sur FOODEX JAPAN 2020, veuillez communiquer avec :
Ben Berry, sous-directeur
Stratégie et prestation de salons commerciaux
Agriculture et Agroalimentaire Canada
ben.berry@canada.ca
Ressources
- Agence canadienne d’inspection des aliments : Exportations d'aliments
- CanExport : Un financement qui aide votre entreprise à prendre de l’expansion sur les marchés mondiaux, 2019
- Euromonitor, Meat in Japan, April 2019
- GlobalData, 2020
- GlobalData: Japan – The Future of Foodservice to 2021, 2018
- Douane japonaise : Advance Ruling on Classification (en anglais seulement)
- Organisation japonaise du commerce extérieur (JETRO) : Standards and Regulations (en anglais seulement)
- Japan Management Association: FOODEX JAPAN 2019 Show Report (en anglais seulement)
- Meat Consumption 2018, ministère de l'Agriculture, des Forêts et des Pêches du Japon (en anglais seulement)
- Ministère de l'Économie, du Commerce et de l'Industrie : Développement d'une infrastructure pour une société numérique au Japon (étude de marché sur le commerce électronique) (PDF, en japonais seulement), consulté le 24 février
- Partial to Poultry: Chicken Is Japan's Favorite Meat, 2018 (en anglais seulement), consulté le 3 février 2020
- Statista: Per capita retail sales expenditure on meat products in Japan (en anglais seulement), consulté le 22 janvier 2020
- Statista: eCommerce - Japan 2020 (en anglais seulement), consulté le 22 janvier 2020
- Service des délégués commerciaux du Canada : Guide pas-à-pas de l'exportation, consulté le 22 janvier 2020
- United States Department of Agriculture Foreign Agricultural Service: Japan: Food Service - Hotel Restaurant Institutional (en anglais seulement), octobre 2018
Analyse sectorielle – Tendances relatives à la viande au Japon
Rapport d'analyse mondiale
Préparé par : Hongli Wang, analyste de marché
© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par le ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire (2020).
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